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Lutter contre la précarité menstruelle

Publié le 3 septembre 2021 | Dernière mise à jour le 30 avril 2024

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La précarité menstruelle constitue un enjeu important de santé publique et de solidarité. Elle concerne près de 2 millions de femmes dont l’accès aux protections hygiéniques est difficile ou impossible pour des raisons avant tout financières.

Pour lutter contre cette précarité menstruelle, une expérimentation dotée d’un million d’euros a été menée en 2020 au niveau national. L’Etat a porté à cinq millions d’euros le budget consacré à la lutte contre la précarité menstruelle en 2021, pour soutenir des actions auprès des femmes précaires, en particulier les étudiantes et personnes hébergées ou à la rue. Afin d’apporter une dimension territoriale à la lutte contre la précarité menstruelle, l’État flèche une partie de cette enveloppe budgétaire à l’émergence de projets locaux en articulation avec les projets financés au niveau national.

Comme l’a souligné le rapport de la sénatrice Mme Schillinger, les conséquences de la précarité menstruelle sont nombreuses. Elle peut voir des répercussions sur le bien-être et l’estime de soi, être source d’inquiétude voire d’un sentiment de honte. Elle impacte également la vie sociale et peut encourager le décrochage scolaire, sportif ou le renoncement au travail.

Enfin, la précarité menstruelle représente un enjeu sanitaire, en témoignent les risques posés par le renouvellement insuffisant de protections ou l’usage de produits non adaptés qui peuvent entraîner des infections ou mener au syndrome du choc toxique. Les problématiques socio-sanitaires liées aux menstruations demeurent toutefois insuffisamment connues, en raison du tabou entourant la question des règles.

En Bretagne, différentes initiatives sont à l’œuvre au bénéfice notamment du public scolaire et universitaire, des femmes en situation de précarité, ou encore des femmes incarcérées. Ces actions impulsées par différents acteurs (Conseil régional, Académie, Universités, Associations …) sont citées en annexe du cahier des charges régional. Le présent appel à projets viendra accompagner cette dynamique engagée en Bretagne, en permettant de démultiplier les actions sur les territoires.

Quelles sont les priorités régionales bretonnes ?

Les priorités régionales ont été définies conjointement entre la Direction Régionale de l’Economie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DREETS) et la Direction Régionale aux Droits des Femmes et à l’Egalité (DRDFE).

Public ciblé :

  • Les femmes prises en charge en structure d’hébergement généraliste ou spécialisée (ex : hébergement femmes victimes de violences) : centres d’hébergement et de réinsertion sociale, centres d’hébergement d’urgence, et tout particulièrement les femmes hébergées à l’hôtel,… ;
  • Les femmes fréquentant les dispositifs de veille sociale (accueils de jour, accueils de nuit, maraudes, etc.), les dispositifs de lutte contre la précarité alimentaire (centres de distribution d’aide alimentaire, épiceries sociales,…), les dispositifs d’action sanitaire et sociale de proximité (CCAS, CIAS, PASS, Points Santé) ;
  • Les jeunes femmes accueillies ou accompagnées au titre de l’insertion sociale et/ou professionnelle (Missions locales, Chantiers d’insertion et autres structures de l’IAE, PAEJ, PIJ, ...).

En savoir plus :

Pour 2024, attente des instructions ministérielles relative à la mise en place de ce dispositif.