L’Économie sociale et solidaire (ESS) en Bretagne

Historiquement composée de structures sous statut (associations, coopératives, mutuelles, fondations), l’ESS s’est progressivement élargie jusqu’à intégrer l’entrepreneuriat social.

Ce mode différent d’entreprendre a été défini par l’article 1er de la loi du 31 juillet 2014 relative à l’ESS. Il est fondé sur :

• Un but poursuivi autre que le seul partage des bénéfices
• Un fonctionnement démocratique qui n’est pas seulement lié à la détention du capital
• Des bénéfices majoritairement réinvestis dans le développement de la structure.

Ainsi, en dehors des associations, coopératives, mutuelles et fondations, les sociétés commerciales (SA, SARL, etc.) qui intègrent ces principes dans leurs statuts peuvent être considérées comme appartenant à l’ESS.

La loi du 31 juillet 2014 a reconnu l’ESS comme une composante essentielle de l’économie. Elle apparaît comme une alternative pertinente à une économie de plus en plus financiarisée, au service du développement local des territoires, de la qualité des emplois créés, et au travers de l’implication des citoyens dans les projets.
Par son caractère innovant, elle apporte des réponses adaptées aux défis actuels, comme la transition écologique ou le vieillissement démographique.

1ère région française de l’Economie Sociale et Solidaire

• 14% de l’emploi salarié total et 18,2% de l’emploi privé breton, avec 165 000 salariés
• le secteur associatif concentre 69% des emplois ESS en Bretagne
• 15 % des établissements ESS sont des coopératives

Les entreprises commerciales restent encore très marginales (1%), elles connaissent toutefois un fort développement ces dernières années, sous l’influence combinée de l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs et de la diffusion de l’agrément ESUS « Entreprise solidaire d’utilité sociale » .