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Maladies à caractère professionnel | Quinzaines 2019

Publié le 28 janvier 2021

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Les maladies à caractère professionnel (MCP) regroupent toutes les maladies que tout médecin et plus particulièrement les médecins du travail, jugent, de part leur expertise, en lien avec l’activité professionnelle et qui ne sont pas indemnisées par un régime de Sécurité sociale. De fait, elles échappent aux statistiques annuelles de la Sécurité sociale.

Dans le cadre de sa mission de surveillance épidémiologique des risques professionnels, Santé publique France (SpF) a mis en place, en partenariat avec l’Inspection médicale du travail (IMT) du Ministère du Travail, un dispositif de surveillance épidémiologique des MCP.

En Bretagne, le programme est mené conjointement depuis 2012 entre SpF, l’IMT de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) de Bretagne et l’Observatoire Régional de la Santé (ORS) de Bretagne.

Cette huitième plaquette publiée en Bretagne présente les résultats des quinzaines réalisées au cours de l’année 2019 dans la région.

Caractéristiques des salariés ayant fait l’objet d’un signalement

Un salarié sur 13 concerné par au moins une MCP en 2019…

En Bretagne, parmi les salariés vus en consultation au cours des deux Quinzaines en 2019, 155 salariés ont fait l’objet d’un signalement d’une ou deux MCP, soit 7,7 % d’entre eux [6,4-9,2].
Près de 4 signalements sur 10 concernent des ouvriers (59 sur les 155 signalements). Les taux de signalement, qui avaient augmenté à partir de 2015, ont tendance à diminuer légèrement depuis 2018.
En 2019, 161 pathologies ont été signalées.

… plus souvent ceux relevant de la FPH

Les taux de signalement varient significativement en fonction du type de service de santé au travail : 20,2 % [14,6-26,9] des salariés de la FPH vus ont fait l’objet d’un signalement de MCP, contre 11,2 % [6,9-16,9] dans les services autonomes et 5,9 % [4,6-7,4] dans les services interentreprises. Le nombre insuffisant de médecins de la MSA participant à l’enquête ne permet pas de calculer de taux de signalement.

Les taux de signalement diffèrent selon les départements

Le taux est significativement plus élevé dans le Morbihan (9,6 % [6,5-13,5]) et dans le Finistère (8,8 % [5,7-12,8]) qu’en Ille-et-Vilaine (5,4 % [4,0-7,2]). Le faible nombre de médecins participants à l’enquête dans les Côtes-d’Armor ne permet pas de calculer de taux de signalement pour ce département.

Une salariée sur 6 concernée à partir de 45 ans

Le taux de signalement augmente avec l’âge, plus fortement chez les femmes où il culmine chez celles de 45-54 ans, puis il décroît à partir de 55 ans.

Globalement, le taux de signalement des femmes est presque deux fois supérieur à celui des hommes. En revanche, les taux de signalement ne varient pas de manière significative selon la catégorie socioprofessionnelle (CSP).

Un taux de signalement significativement plus élevé chez les salariés qui travaillent dans un établissement de 250 salariés ou plus

4,2 % [2,0-7,7] des salariés qui travaillent dans des établissements de moins de 10 salariés sont concernés par une MCP, alors que ce taux est deux fois plus élevé pour les salariés travaillant dans les établissements de 250 salariés ou plus : 9,1 % [5,7-13,8]. Le secteur de la santé humaine et de l’action sociale est le plus concerné avec près d’1 salarié sur 7 Le taux de signalement dans ce secteur est presque deux fois supérieur au taux moyen régional (7,7 %).

Le secteur de l’industrie arrive en seconde position avec un taux proche du niveau moyen régional.

Des taux de signalement élevés au cours des visites de préreprise du travail et des visites à la demande, et plus faibles lors des visites d’information et de prévention d’embauche (VIPE)

Plus d’un quart des visites de pré-reprise (24,5 % [16,5-34,1]) a donné lieu à un signalement ainsi que 12,5 % [8,4-17,6] des visites à la demande (du salarié ou de l’employeur). A contrario, les visites d’information et de prévention d’embauche (1,7 % [0,7-3,4]) présentent la proportion la plus faible.

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